1. |
Noyée dans l'océan
04:23
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Une beau matin c’est arrivé
Engourdie par l’ennui je ne pouvais plus bouger
Mon quotidien s’est effacé
Laissant une nuit sans fin
S’abattre sur mon chemin
Faut-il vraiment insister quand
Même dans son propre corps on se sent étranger
Dépossédée, déboussolée
Figée dans la tristesse
Sous une cloche de détresse
ET DANS MA TETE
DES IDÉES NOIRES QUI ME GUETTENT
UN SENTIMENT MALVEILLANT
CETTE IMPRESSION QUE JE NE SERS A RIEN
EMPORTEE PAR LE COURANT
ET NOYEE DANS L’OCEAN
X2
Je passe mes nuits les yeux ouverts
Et des journées brumeuses, à cran à bout de nerfs
Sourire figé et rire forcé
L’anxiété a glacé
Mon coeur et mes désirs
Trop de temps à penser, prévoir et réfléchir
Cessé celui passé à rire et ressentir
L’amour la haine la joie la peine
Ne reste que la peur
L’effroi et la noirceur
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2. |
Des gens qui tombent
02:53
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Et chaque jour et chaque seconde
Il pleut des gens qui tombent
Qui n’ont pas su rester rangés et qui ont trébuché
Et chaque jour et chaque seconde
Des gens qui tombent en trombe
Poussés dans l’dos ou pris de haut, ils se sont oubliés
Je n’vois plus rien, et je n’me sens pas bien
Je tombe, je chute, où est mon parachute
Nuage, trottoir, je finis dans le noir
Le vide me fait peur, j’ai besoin d’un docteur
Et toujours bien cachées il y a des dames qui font la ronde
Main dans la main elles tournent et dansent dans un gros tourbillon
Leurs bras scellés recouvrent la terre d’une nappe de douceur
Pour amortir leur chute violente et protéger leur coeur
N’ayez pas peur, ce n’est pas encore votre heure
Chanter, danser ,vous pouvez rigoler
La vie, la fête, la tête pleine de paillètes
Des gens qui tombent en trombe
Des dames qui font la ronde
Et puis un jour c’est moi qui me suis effondrée
Chanter, danser, crier, avant de trébucher
Je suis tombée de haut et j’ai tourbillonné
Je n’sentais plus mes pieds, je me suis oubliée
Les dames m’ont rattrapé c’était moelleux
Je me suis relevée... heureuse !
Je n’vois plus rien, et je n’me sens pas bien
Chanter, danser, vous pouvez rigoler
Je tombe, je chute, où est mon parachute
Des gens qui tombent en trombe
Des dames qui font la ronde
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3. |
Dérailler
03:01
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Se perdre dans des endroits qui nous sont familiers
Avoir tendance à tout oublier
Ne plus savoir qui on est, rater l’heure du dîner
Avoir du mal à communiquer
Histoire sans fin et sans destin
Tous les jours on a besoin d’un dessin
Voilà c’est ça de se rappeler de rien
De vivre avec un avenir incertain
Dégradation, perturbation
Des souvenirs perdus
Hallucination, déambulation
Des choses qu’on a pas voulu
C’est comme vivre sous acide, être paumé
Le regard vide le cerveau pété
Ne plus savoir où on est, tomber de haut
Chercher ses mots se sentir idiot
S’enfumer s’défoncer, des pilules et des cachets
Tout ça pour planer, éviter ses pensées
Mais oh-oh-oh, rêver et s’éloigner
Oh-oh-oh, se perdre et divaguer
Dégénération, altération
Les neurones en bataille
Tout n’est qu’illusion, humiliation
Notre esprit qui déraille
On vit sans prévoir, comme dans le noir
On écrit tout c’est fou comme c’est dérisoire
Ne plus savoir qui tu es, marcher à reculons
On se retrouve dans un tourbillon
Le monde sombre dans la démence
La vie n’a pas fait preuve de clémence
Aller chez le médecin se faire prescrire des ordonnances
Mais rien à faire, tout le temps ça recommence
S’enfumer s’défoncer, des pilules et des cachets
Tout ça pour planer, éviter ses pensées
Mais oh-oh-oh, rêver et s’éloigner
Oh-oh-oh, se perdre et divaguer
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4. |
Manger son ex
03:21
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Mais pourquoi tu réponds pas, t’es planté là tu sers à rien
Les bras ballants, qu’est ce que t’attends
T’es incapable de t’prendre en main
T’étais où? J’te cherche partout
T’étais censé m’récupérer
A cause de toi, j’ai tout loupé
Encore une fois t’as bien merdé
Mais j’sais pas pourquoi j’suis avec toi
Tout ce que tu fais ça ne me plaît pas
Je n’en peux plus, tu ne m’amuses plus, tout est foutu.
J’comprends pas comment j’ai pu t’aimer
Il est loin le temps où nous étions amants
J’ai même plus envie d’te toucher
Te regarder m’donne la nausée
Et voilà, on en est là
Fallait pas m’énerver comme ça
J’ai juste envie de te tuer, te découper te dévorer
J’suis désolée mais j’y peux rien
T’entendre hurler me fait du bien
Te voir souffrir et m’supplier
Ça y est enfin je rigole bien
Ton sang a giclé d’tous les côtés
Qui va encore tout nettoyer ?
Tu m’auras bien gavé, j’ai bien fait d’te manger
J’comprends pas comment j’ai pu t’aimer
Il est loin le temps où nous étions amants
J’ai même plus envie d’te toucher
Rien que d’y penser j’ai la nausée
Enfin nous sommes bien
Apaisés et heureux à jamais...
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5. |
J'aime trop mon clito
01:56
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C.L.I.T.O.R.I.S
Avec ou sans vibro
J’aime trop mon clito
Toujours là pour moi
Jamais il ne me déçoit
Clitoris magique
Pour des nuits tantriques
Te caresser me donne des ailes
Et je m’envole pour le 7ème ciel
Jouir, jouir, jouir, jouir
Ticket gagnant
Pour kiffer tout le temps
A deux ou en solo
J’aime trop mon clito
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6. |
Dimanche
02:24
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J’sais pas quelle heure il est
Mon téléphone m’a lâché
J’suis coincée dans l’placard
Et j’ai paumé la clef
J’ai la tête lourde
J’comprends plus rien
J’ai sans doute bu trop de vin
J’me demande bien qui j’ai saoulé a cette soirée
Car c’est c’que j’fais quand j’suis complètement bourrée
Sans doute la fille du bar dans sa salopette noir
Où est passé ma CB
Et combien j’ai dépensé?
J’ai des nausées et la cheville enflée
J’me suis encore ramassée !
Encore une fois j’ai dansé comme une tarée
C’est bien c’que j’fais quand’ j’suis complètement bourrée
SEX ON THE BEACH
DEUX MOJITOS
TROIS MARTINIS
QUATRE GIN TONIC
J’suis toujours dans l’placard et j’commence à déprimer
Où sont passés mes amis, ils m’ont tous laissé tomber
J’suis fatiguée, je sers à rien
Je f’rai mes impôts demain
J’suis fracassée, défoncée et toute souillée
Mais ce que j’sais c’est que je recommencerai !
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7. |
Qu'est-ce t'as
03:48
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Kestaaa ! J’t’ai dis d’te casser d’arrêter d’me parler
Kestaaa ! Barre toi d’là avant que j’te pète le nez
Faut pas m’chercher, j’suis survoltée
Et si j’te siffle tu viens au pied comme un toutou bien éduqué
Kestaaa ! T’aimes pas que j’te traite comme ça alors qu’tu parles sur moi
Kestaaaaaaaaaaa - Kestaaaaaaaaaaa
Mais saches que je n’suis pas toute seule
A vouloir te casser la gueule !
Tiens toi à carreaux parce qu’on t’a bien à l’oeil
Kestaaa ! T’approche pas d’moi les gars comme toi j’les sent pas
Kestaaa ! Baisse les yeux quand tu m’vois débarquer
Faut pas m’chercher, j’suis survoltée
Parce que j’suis bien sapée tu crois qu’tu peux venir me choper
Kestaaa ! J’en ai marre de voir, vos sales gueules de connards
Kestaaaaaaaaaaa - Kestaaaaaaaaaaa
Mais saches que je n’suis pas toute seule
A vouloir te casser la gueule !
Tiens toi à carreaux parce qu’on t’a bien à l’oeil
Attends, que j’ramène mes soeurs là j’te vois faire le fier
On va t’faire trembler de peur, on va t’monter en l’air
KESTAAAAAAAAAA
Coups d’genoux dans tes côtes, crachats dans ta face
Vas y mais KESTAAAAAAA
Trop tard pour les remords, tu t’prends pour un dieu
Pour nous t’es déjà mort, on va t’crever les yeux
Mais saches que je n’suis pas toute seule
A vouloir te casser la gueule !
Tiens toi à carreaux parce qu’on t’a bien à l’oeil
Barre toi d’la avant qu’on t’pète le nez
Coups d’genoux dans tes côtes, crachats dans ta face
Baisse les yeux quand tu nous vois débarquer
On est survoltées, faut pas nous chercher
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8. |
Mauvaise Plastique
02:39
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Je suis déjà venu
Je connais cet endroit
Mais ça ne veut pas dire qu’il existe
Tout m’est si familier
Ce bar ce cinéma
Une nostalgie qui m’enveloppe de souv’nirs fabriqués
Je fais fausse piste
Et tout ça sans bouger de la couche
Des sensations inconnues
Je ri à gorge déployée sans besoin d’ouvrir la bouche
Je vois sans être vu
Seul maître à bord
Je ne tiens pourtant pas la barre,
Et bien souvent je m’égare sous ma conscience
Toutes ces nuits à errer immobile
A travers l’infinité de vieux décor
Mauvaise plastique
Tous ces fantasmes scénarisés où je joue le rôle phare
Comédies ou séries noires toujours mal produites
Mais dans cette bienveillance
J’accepte ce que le sort m’impose
Car mieux vaut quelque chose
Plutôt que rien
Et là tu débarques
Et tu me fais ton sketch
Je me rappelle que je n’ai jamais vécu
Et mon rêve dérape pour devenir un beau cauchemar
Et je perds le contrôle
Que je n’ai jamais eu
J’explose
J’ai envie de te buter
Mais tu restes, un plaisir, coupable
Même si franchement tu pourrais bien crever
Parce que dans la vraie vie tu sers à rien
Et c’est le bordel
Toujours dans ce cinéma
Où les films ne font, que tourner à l’envers
T’existes pas
T’es mieux en rêve
Chaque fois qu’j’me lève ça m’prends 3 secondes pour t’oublier
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9. |
SPM
02:59
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Transformation, son âme se détraque
Désillusion, le noir la rattrape
La lune l’appelle, la nuit l’emmène
L’emmène jusqu’au bout, elle ne tient plus les rênes, plus les rênes
Le sang s’écoule
Elle sort les griffes
Elle devient maboule
Le monde s’écroule
Métamorphose, regard menaçant
Un genre de névrose, un besoin de sang
La lune l’appelle , la nuit l’emmène
L’emmène dans cette liturgie habituelle, son rituel
Incantation, douleur perpétuelle
Divination, déesse éternelle
La lune l’appelle
La nuit l’emmène
L’emmène, prête à tout recommencer, renaître, réapparaître
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10. |
Je suis seule
03:28
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Je suis seule, tout le temps
Je m’ennuie, infiniment
Alors je pleure constamment
Et je suis nulle avec les gens
Les jours passent, et je me lasse
De tout, de toi, de moi, de nous
Et la vie ne m’atteint pas
Elle s’échappe, à travers moi
Solitude, quand même mon chat ne m’aime pas
Amertume, et que mon chien se fout de moi
Les oiseaux ne chantent plus pour moi
Je n’ai plus ri, depuis si longtemps
Tous mes rêves sont gris, plus rien n’est violent
Et je traîne mon ombre, partout où je vais
Ma route s’effondre, je n’fais que trébucher
Et tout ça me plaît !
Le coeur en morceaux, la tête sous l’eau
Je me noie dans l’embarras
Je suis vide de sentiments
Et personne ne me comprend
Solitude, quand même mon chat ne m’aime pas
Amertume, et que mon chien se fout de moi
Les oiseaux ne chantent plus pour moi
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